Synthèse des résultats des questionnaires : « La gestion du stress hydrique » proposés aux particuliers et aux professionnels de l’agriculture lors de la Fête de l’Agriculture de Perpignan

Le 11/10/2024, par LEROY Fiona et LEVIEUX Juliette. 
Gérer le Stress Hydrique dans les Pyrénées-Orientales : Résultats d’une Étude
En octobre 2024, à la Fête de l’Agriculture de Perpignan, une enquête a été menée auprès du public et des agriculteurs pour comprendre leurs habitudes face au stress hydrique, un problème croissant dans les Pyrénées-Orientales. Ce billet présente les résultats marquants et propose des pistes d’action pour préserver nos ressources en eau.
Le contexte alarmant du stress hydrique
Les Pyrénées-Orientales connaissent depuis 2022 une sécheresse sévère, due à un manque de pluie et des précipitations ( en principe, en 1 année les précipitations sont entre 500 et 600 mm dans notre plaine du Roussillon. Tandis qu’en 2 ans, il y a eu moins de 500 mm). Les nappes phréatiques s’assèchent, et des restrictions sur l’utilisation de l’eau sont en place depuis 2023.
Des données satellites (Copernicus)  montrent une dégradation rapide des sols. En 2020, certaines zones agricoles étaient déjà en difficulté (en rouge sur la carte ci-dessous). En 2024, presque tout le département est touché.
Graphique : Comparaison des cartes d’humidité des sols en 2020 et 2024.
Habitudes des particuliers face au stress hydrique
L’enquête a recueilli 149 réponses de particuliers. Voici les tendances :
  1. Démographie des répondants :
    • 60 % vivent dans les Pyrénées-Orientales.
    • Majoritairement âgés de 30 à 49 ans.
  2. Pratiques d’arrosage :
    • 37 % utilisent uniquement l’eau du robinet, souvent faute d’alternative accessible.
    • Beaucoup privilégient des méthodes économes en eau, comme le paillage ou l’arrosage nocturne.
  3. Sensibilisation :
    • La majorité des répondants sont conscients des restrictions d’eau et adaptent leur consommation.
    • Les informations sont souvent obtenues par bouche-à-oreille ou Internet.
Graphiques : Proportions d’âges, méthodes d’économie d’eau.
Agriculteurs : Entre défis et solutions
Parmi les 30 professionnels interrogés :
  1. Profil des répondants :
    • Majoritairement des chefs d’exploitation de plus de 50 ans.
    • La vigne est prédominante dans les cultures (53 % des exploitations).
  2. Adaptation aux sécheresses :
    • 50 % n’arrosent pas leurs cultures. Les autres privilégient le goutte-à-goutte, économe en eau.
    • Certains réfléchissent à des cultures alternatives, comme le sorgho, adapté aux climats arides.
  3. Obstacles financiers :
    • Le coût des solutions (paillage, changement de culture) est un frein, surtout pour les petites exploitations.
Graphiques : Répartition des techniques d’arrosage.
En conclusion

Ce projet met en lumière les objectifs et résultats des questionnaires menés par la Chaire AgroLab BioMed pour identifier les problématiques liées aux plantations, en vue de futures recherches. Avec 149 réponses du grand public et 30 des professionnels de l’agriculture, l’objectif de collecte d’informations a été atteint malgré des questions parfois mal interprétées. Les principaux axes de recherche identifiés concernent l’adaptation des plantations face aux conditions environnementales difficiles dans les Pyrénées-Orientales, ainsi que l’amélioration de la gestion de l’eau pour les deux catégories de répondants.

Il est suggéré d’améliorer la formulation des questions et de préciser les réponses possibles pour faciliter l’analyse des données, notamment en clarifiant certaines questions et en distinguant mieux les différents profils de professionnels. La participation au projet a été bénéfique, avec des échanges enrichissants tant avec les particuliers qu’avec les agriculteurs, qui ont partagé leurs préoccupations. Cette expérience a aussi permis d’approfondir les connaissances sur l’agriculture locale et le stress hydrique.

Découvrez lors de ce webinaire la présentation de l’appel à projets CESAM.

Cet appel offre l’opportunité unique aux PME de l’agroalimentaire d’obtenir jusqu’à 70.000€ de subvention pour financer le déploiement de solutions innovantes et circulaires en lien avec l’une des thématiques prioritaires du projet:

  • Traitement et recyclage des eaux industrielles,
  • éco-conception des emballages,
  • optimisation des processus et réduction des déchets,
  • Valorisation des coproduits et sous-produits.

Pour rappel, les candidatures sont ouvertes uniquement aux PME des régions Occitanie, Catalogne ou Baléares.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée au projet européen CESAM.

EN SAVOIR PLUS

Rapport Alternatives Pesticides

En collaboration avec la Chambre de l’agriculture Pyrénées-Orientales

 

Le 26/01/2024, par ARTUSI Hélène et FABRE Ilona. 

 

Manger Local : Une Alternative Durable aux Pesticides ?

La consommation locale est bien plus qu’une simple tendance : c’est un choix de vie responsable, bénéfique pour la planète, l’économie locale et notre santé. Dans le cadre d’un Projet Alimentaire Territorial (PAT), une initiative portée par la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Orientales, une enquête récente a exploré les habitudes et motivations des consommateurs concernant les produits locaux. Voici ce qu’il faut en retenir !

 Pourquoi Consommer Local ?

Acheter local, c’est soutenir les producteurs de sa région tout en réduisant l’impact écologique lié aux transports. Les produits locaux sont souvent synonymes de fraîcheur, de goût authentique et d’un savoir-faire artisanal. Mais cela ne s’arrête pas là : les consommateurs recherchent également plus de transparence sur l’origine des produits, un critère clé pour gagner leur confiance.

 Les Résultats de l’Enquête

L’enquête, menée auprès de 182 participants, révèle des tendances intéressantes :

  • 91% des répondants soutiennent l’idée de consommer local, bien que seuls 39 % déclarent acheter local au moins une fois par semaine.
  • Les fruits et légumes locaux sont les stars des étals (80 % des choix), suivis des aliments riches en protéines comme la viande, les œufs et les produits transformés (miel, confitures, vin).
    Les marchés et les ventes directes chez les producteurs sont les lieux d’achat favoris, loin devant les supermarchés, qui peinent à répondre à la définition stricte du « local ».

 Ce qui Freine Encore la Consommation Locale

Malgré cet engouement, des obstacles persistent :

  1. Le prix perçu comme élevé: Beaucoup pensent, à tort, que les produits locaux sont hors de prix. Pourtant, en supprimant les intermédiaires, ces produits peuvent être compétitifs, voire moins chers.
  2. Le manque d’information: Où acheter ? Quels produits sont disponibles ? Ces questions freinent de nombreux consommateurs.
  3. Une offre parfois limitée : La saisonnalité

 

 

 Comment Encourager Manger Local ?

Pour lever ces obstacles, voici quelques pistes proposées par les répondants :

  • Créer une application dédiée: Un outil centralisant les informations sur les points de vente, les produits disponibles, les prix et même des recettes locales pourrait faciliter le quotidien des consommateurs.
  • Miser sur les réseaux sociaux : Ils sont déjà la source d’information privilégiée pour 59 % des participants. Pourquoi ne pas les utiliser pour promouvoir les producteurs locaux et leurs produits ?
  • Éduquer sur les bienfaits du local : Des campagnes de sensibilisation peuvent montrer que manger local, c’est aussi manger mieux, sans forcément dépenser plus.

 Une Opportunité pour Demain

Les résultats de cette étude confirment une prise de conscience collective autour de la consommation locale. C’est une belle opportunité pour les producteurs, les collectivités et les consommateurs de travailler ensemble pour construire un modèle alimentaire plus durable et équitable.

Alors, prêt à remplir votre panier de produits locaux ? Vous ferez bien plus que manger mieux : vous participerez à préserver l’agriculture de votre région et à réduire l’empreinte carbone de votre assiette.

 

 

Cet article vous a-t-il inspiré ? Partagez-le et faites passer le mot: ensemble, nous pouvons transformer nos habitudes alimentaires pour un avenir meilleur. 🌱

 

 

 

 

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le 24 décembre 2024

Le vendredi 6 décembre, la halle du marché de Sainte-Bazeille a été le théâtre d’un événement solidaire au profit du Téléthon. Dès 16h30, une vente de fruits et légumes a eu lieu, attirant une large foule de personnes venues soutenir la recherche contre les maladies génétiques rares. Les Paysans de Rougeline, ont une nouvelle fois répondu présents avec un don de 180 kg de fruits et légumes. Les cagettes de fruits et légumes vendues provenaient principalement d’exploitations locales et de metteurs en marché qui tenaient à contribuer à la cause. Le terroir a ainsi pu être mis en valeur à travers un moment de partage et de convivialité avec les habitants de Sainte-Bazeille. L’évènement a constitué un véritable succès avec plus de 300 cagettes écoulées en un temps record. 

L’intégralité des fonds récoltés lors de cette vente a été reversée à l’AFM Téléthon, participant ainsi activement à la lutte contre les maladies rares. 

L’animation de l’événement a également été un succès. Plusieurs associations locales se sont regroupées, rendant l’événement dynamique et vivant ! Le club de Wa-Jutsu de Sainte-Bazeille a notamment proposé un spectacle martial captivant, attirant l’attention de nombreux spectateurs. Le cours de danse Manelogui a quant à lui fait bouger le public avec ses chorégraphies énergiques et entraînantes, apportant une touche festive et dynamique à cette journée. D’autres associations ont répondu présentes dont Insieme qui a régalé les visiteurs avec des crêpes, des merveilles et des boissons et qui propose des cours d’italien ou encore Bazidanse qui a pu proposer des cours de danse. 

Les paysans de Rougeline, qui participent activement au Téléthon depuis bientôt cinq ans, sont ravis d’avoir une fois de plus saisi l’opportunité de s’engager pour une cause importante.  

Nous tenons à remercier tous les bénévoles qui ont contribué à la réussite de cette belle initiative, et particulièrement Thierry Cambe, producteur et président de la coopérative Les Perrinots, pour son implication.   

Pour obtenir davantage d’informations sur cet événement, vous pouvez consulter les articles publiés dans Sud Ouest ainsi que dans Le Républicain