La gestion du stress hydrique
Synthèse des résultats des questionnaires : « La gestion du stress hydrique » proposés aux particuliers et aux professionnels de l’agriculture lors de la Fête de l’Agriculture de Perpignan
Le 11/10/2024, par LEROY Fiona et LEVIEUX Juliette.
- Démographie des répondants :
- 60 % vivent dans les Pyrénées-Orientales.
- Majoritairement âgés de 30 à 49 ans.
- Pratiques d’arrosage :
- 37 % utilisent uniquement l’eau du robinet, souvent faute d’alternative accessible.
- Beaucoup privilégient des méthodes économes en eau, comme le paillage ou l’arrosage nocturne.
- Sensibilisation :
- La majorité des répondants sont conscients des restrictions d’eau et adaptent leur consommation.
- Les informations sont souvent obtenues par bouche-à-oreille ou Internet.
- Profil des répondants :
- Majoritairement des chefs d’exploitation de plus de 50 ans.
- La vigne est prédominante dans les cultures (53 % des exploitations).
- Adaptation aux sécheresses :
- 50 % n’arrosent pas leurs cultures. Les autres privilégient le goutte-à-goutte, économe en eau.
- Certains réfléchissent à des cultures alternatives, comme le sorgho, adapté aux climats arides.
- Obstacles financiers :
- Le coût des solutions (paillage, changement de culture) est un frein, surtout pour les petites exploitations.
Ce projet met en lumière les objectifs et résultats des questionnaires menés par la Chaire AgroLab BioMed pour identifier les problématiques liées aux plantations, en vue de futures recherches. Avec 149 réponses du grand public et 30 des professionnels de l’agriculture, l’objectif de collecte d’informations a été atteint malgré des questions parfois mal interprétées. Les principaux axes de recherche identifiés concernent l’adaptation des plantations face aux conditions environnementales difficiles dans les Pyrénées-Orientales, ainsi que l’amélioration de la gestion de l’eau pour les deux catégories de répondants.
Il est suggéré d’améliorer la formulation des questions et de préciser les réponses possibles pour faciliter l’analyse des données, notamment en clarifiant certaines questions et en distinguant mieux les différents profils de professionnels. La participation au projet a été bénéfique, avec des échanges enrichissants tant avec les particuliers qu’avec les agriculteurs, qui ont partagé leurs préoccupations. Cette expérience a aussi permis d’approfondir les connaissances sur l’agriculture locale et le stress hydrique.